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Vous avez huit jours pour déposer les armes !

Catégorie : Actualités

Achetées, découvertes ou héritées, une centaine de milliers d’armes détenues sans autorisation dorment chez les particuliers, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer. Il est temps de s’en dessaisir ou de les enregistrer légalement ! 

Pour que les propriétaires puissent se mettre en conformité avec la Loi, l’Etat organise une opération nationale d’abandon d’armes. Une première en France métropolitaine.

Du 25 novembre au 2 décembre, donc, les particuliers, détenteurs non déclarés d’armes pourront se rendre dans des sites spécialement ouverts pour soit s’en dessaisir auprès de l’Etat, soit les enregistrer.

300 points d’information et de collecte, appelés « armodromes », seront mis en place sur tout le territoire métropolitain. Ils seront ouverts, sans rendez-vous, de 9 heures à 17 heures, y compris le week-end. Les particuliers pourront y déposer leurs armes et munitions non déclarées.

Vous pouvez retrouver la liste des armodromes sur le site du ministère de l’Intérieur et d’Outre-mer  ou vous renseigner en préfecture ou sous-préfecture, en commissariat ou en gendarmerie. Une permanence téléphonique par département sera également mise en place pour les personnes ne pouvant pas se déplacer sur les points de collecte.

Armodromes Tarn et Garonne :

Arrondissement de Castelsarrasin :

Stand de tir de l'armée, 31ème régiment du génie - 323 route de Gandalou - 82104 Castelsarrasin

Arrondissement de Montauban :

Fédération de Chasse - 5, avenue Jean Moulin - 82000 Montauban

 

Pour ceux qui souhaitent les garder et les enregistrer, il est possible de le faire en ligne sur le site du système national d’information sur les armes (SIA ) sans risque de poursuites. Pour cela, il faudra se munir d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile.

« Les particuliers qui effectueront l’une ou l’autre démarche lors de cette opération, inédite, simple et gratuite, n’encourront aucune poursuite judiciaire ou administrative sur le fondement du transport ou de la détention sans autorisation d’armes », a rassuréJean-Simon Merandat, chef du Service central des armes et explosifs au ministère de l’Intérieur, lors d’une conférence de presse, jeudi 10 novembre, à l’Hôtel de Beauvau.

« C’est un enjeu fort en termes de sécurité et d’ordre public. En retirant ces armes de la circulation, on évitera des accidents domestiques, des vols (8 000 armes sont volées chaque année et intègrent des réseaux criminels), des violences intra-familiales et des conflits de voisinage. La moitié des féminicides sont effectués par arme à feu.»


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